Olen verenpunainen nukkumatti/ Tino Vainämöinën [Terminé]

Présentation

Would you love a monsterman, could you understand the beauty of the beast?

Identité

Dossier médical

Diagnostic psychiatrique

Perversion ,Meurtres, Morale altéré, Vices, Fascination Morbide/Nécrophilie,Démence, Agression envers personnes et êtres vivants.

Autres pathologies

Maladie de Raynaud (problèmes circulatoires au niveau des doigts et des orteils, lorsqu'ils sont soumis à une température froide)

Précautions de traitement

Camisole la nuit,interdiction de traîner à la morgue -mais il trouvera bien un moyen d'y aller hein...-

Arrivée à St. Dymphna

« -Tino ! Tu viens ??
-J'arrive ! »

Tino était souriant,alors qu'il courrait dans la neige. Le jeune garçon de 13 ans était sorti avec ces meilleurs amis, histoire d'oublier un peu ce qui ce passait ces derniers temps, comme la guerre d'hiver. Les arbres n'avaient plus leurs feuilles et le sol était blanc alors que le groupe d'amis était dans la forêt, en train de se promener tranquillement, parlant des récents événements qui s'était passé dans le quartier ou la ville, comme par exemple, les tournois de hockey. Ils étaient heureux, insouciants dans ce monde, Tino, comme les autres, jouait, riait, blaguait, discutait, chantait, avec son sourire doux et innocent habituel. Alors qu'ils marchaient, le bande avait aperçu une chose, étendu sur le sol, et était intrigué par ce que cela pouvait être.
Alors que le groupe s'approchait, une forme se distinguait de plus en plus en dehors de la neige : il s'agissait d'un cadavre, celui d'un homme, âgé de la trentaine, avec des cheveux noirs, des yeux qui était passé d'une couleur bleus à un blanc vitreux, alors que les larves mangeait les chairs qui commençait à se putréfier, laissant échapper une odeur de mort et de décomposition prononcé, malgré le froid qui conservait encore certaines partie du corps du cadavre. La petite troupe fût prise de dégoût, leurs yeux était écarquillés devant ce corps immobile, qui servait maintenant de nourriture aux divers insectes. Certains ne purent s'empêcher de vomir, d'autres détournaient le regard devant cette chose immonde qu'était la mort, la seule personne qui continuait de sourire était Tino, celui-ci fixait cette œuvre morbide de la nature, le plus naturellement du monde, presque fasciné par cette dernière... avant que ces amis lui demandent de s'éloigner de là pour ne plus voir cette chose.

Assise à son bureau, la nonne pris une nouvelle fiche médicale pour l'entretien, tout en consultant le dossier qui lui avait été parvenu quelques jours plus tôt, puis, appela la personne suivante à entrer dans son bureau. Tino entra, un sourire doux et innocent sur le visage, comme il avait l'habitude d'arborer depuis qu'il était enfant.

« -Asseyez-vous, je vous prie.»

Le jeune finlandais s'avança, puis s'assit sur la chaise miteuse qui servait à recevoir les personnes qui venait d'arriver à l'asile St Dymphna. Beaucoup de personnes ont du passé sur cette chaise, et Tino n'allait sûrement pas être le dernier, cependant, c'était à son tour de passer à cette endroit.

« -Présentez vous je vous prie.
-D'accord ! Tino Vainämöinën, 21 ans, née le 6 décembre 1929 à Helsinki, Finlandais d'origine,je vis sur le territoire américain depuis maintenant 2 ans. »

La présentation était des plus corrects, et la nonne ne semblait pas si mécontente de cela, même si un état de méfiance était toujours présent dans son regard, on arrivait pas à cette asile sans raison.
Elle prit son stylo et commença à remplir des éléments sur la fiche médicale, concernant ce qu'il venait de dire.

« -Savez vous pourquoi vous vous trouvez devant moi actuellement ?
-Non, pourquoi ?
-Vôtre présence ici est principalement liée au fait que vous avez tué pas moins de 16 personnes.Êtes vous conscient de la gravité de vos actes ?
-Je ne vois pas en quoi cela est grave pourtant, et d'ailleurs, vos chiffres sont inexactes ! J'en ai actuellement tué 27 .»

Tino continuait de sourire à ses actions, répondant à chaque questions avec cette même légèreté troublante qu'il avait dans sa façon de s'exprimer, comme si son esprit était encore celui d'un enfant. La nonne le fixait, une expression de dégoût pouvait se lire sur son visage alors qu'elle notait les différentes pathologies qu'elle notait chez le finlandais, notant l'absence de distinction du bien et du mal du jeune homme.

« -Dites-moi, comment est ce que vous avez tué ces personnes pour que l'on vous surnomme le « Blood Red Sandman  » ?
-Vous n'avez pas lu les informations à mon sujet ?
-Répondez à la question ! »

Tino se mit donc à raconter comment, la nuit, il s'introduisait dans les maisons, et, armée d'un couteau, tuait les personnes présentes à l'intérieur alors que ces dernières dormaient, en assénant de violent coups dans les yeux et la tête des victimes, laissant le visage de ces dernières couvertes de sang, telle un marchand de sable qui aurait apporter la mort à la place des rêves, et comment, par cette acte, il comblait comme un manque en lui, celle d'avoir cette jouissance morbide qui l'envahissait à chaque coup qu'il portait, comme une folie qu'il devait refouler la journée et qu'il pouvait exprimer la nuit, une démence enfouie au plus profond de son être.

Des années plus tard, Tino vivaient désormais aux Etats-Unis, à Hazel Park, dans le Michigan. Il était toujours le même garçon plein de vie qu'on avait l'habitude de voir, mais d'un autre côté, son état mentale était à la prédominance du tueur en série. Alors qu'il avait 15 ans, ses parents avaient retrouvé dans sa chambres des ossements d'animaux domestiques : des restes de chat, de chien, de lapin ou d'oiseau se trouvaient dans une boîte, caché sous son lit, comme un trésor qu'il gardait. Peu de temps après son arrivé dans la commune, de troublantes nouvelles était à déplorer : Des personnes disparaissaient ou des corps sans vie étaient retrouvés, les yeux des victimes baignant dans le sang. La terreur s'était emparé de la commune, et l'information s'était ébruité partout dans le pays, comme quoi un tueur était apparu dans ce petit endroit reculé, qu'on appelait le "Blood Red Sandman"... tel un ange de la mort venu apporter le cauchemar. Les médias ne parlaient que de cela matin et soir, et cela ne semblait pas déranger plus que ça Tino, qui semblait même rire de l'inefficacité des services de police pour retrouver le tueur...

La nonne n'avait qu'une envie, c'était de faire sortir le criminel qui se trouvait en face d'elle au plus vite, tant son regard et son sourire, si innocent qu'ils puissent paraître, la mettait mal à l'aise. Elle reprit néanmoins l'entretien, préférant finir son travail au plus vite pour mettre fin à tout ce qui pouvait la mettre mal à l'aise, elle en avait déjà vu des tueurs en série, mais des personnes aussi légères dans les réponses qu'il donnait, sans même reporter la faute sur un autre élément...c'était un spectacle assez hors du commun, et d'un autre côté, peu appréciable.

« -Avez-vous aussi fait des actes nécrophiles ?
-C'est exact !
-Et vous n'avez donc pas conscience que vôtre âme va finir par brûler en enfer pour vos actions ?
-Vous me parlez de l'enfer, mais on ne sait même pas si ce dernier existe. »

La nonne s'était retenu de s'énerver, même si la remarque tenait du blasphème. Tino s'approcha finalement un peu du bureau, avançant sa tête vers la religieuse, le tout accompagné d'un sourire qui finissait par en devenir effrayant, et le finlandais tenta alors d'attraper un crayon, pour s'en servir comme d'un poignard.

En se reculant, la nonne se mit à crier :
« -Que faites vous ?! Arrêtez vous tout de suite ! »

Mais le finlandais n'écoutait pas, et alors que des hommes rentraient dans la pièce, interpellé par le cri de la nonne, ces derniers se jetèrent sur lui, pour le maîtriser. Tino se débattait, mais fût rapidement contraint de se soumettre à la prise qu'avaient les deux hommes sur lui. La nonne, se remettant de ses émotions, s'approcha finalement de Tino, pour lui mettre son bracelet, qui comportait son nouveau matricule.

« -Emmenez-le loin de ce bureau, l'entretien est fini. »

« -Edition spéciale ! Le B.R.S arrêté après 16 meurtres ! Demandez le journal ! »
Voilà le genre de gros titre qu'on pouvait entendre, le matin même du procès judiciaire qui allait statuer le sort de Tino. Une simple erreur d'inattention, voilà ce qui l'avait trahi, un simple témoin qui avait reconnu son visage, alors qu'il était entré dans une maison pour satisfaire cette envie morbide.
Le procès débuta finalement, dans le palais de justice de Detroit, avec de lourdes charges retenu contre Tino, qui souriait, et répondait avec légèreté aux questions que lui posait le juge. Les médias le décrivait comme une personne troublante, un monstre caché derrière une apparence angélique...L'avocat qui était à la charge de Tino, faisait de son mieux pour réduire au mieux les charges qui pesait contre lui, mais on pouvait voir, comme dans le regard de l'assemblée que tout le monde ne rêvait que d'une chose : qu'il soit condamné à la peine maximale, celle de la prison à vie.
Le résultat fut alors annoncé, après plusieurs heures de procès dans cette grande salle :

« -En temps que juge, je déclare le cas Tino Vainämöinën, coupable de meurtre avec préméditation. Cependant, l'examen médicale l'ayant révélé inapte de faire une distinction morale, il sera envoyé à St Dymphna, ou il passera le restant de ses jours. L'audience est levé .»

Le juge fini sa phrase, tapant alors avec son marteau pour rendre le jugement. Tino fut emmené hors de la salle du tribunal, et une foule de personnes s'ameuta à la sortie du tribunal pour voir et prendre en photo ce chérubin noir, cette bête humaine.

Alors qu'il sorti de nouveau de la prison, et de monter dans la voiture, Il lança une dernière phrase avant d'être emmené, dans sa langue d'origine, sans comprendre sa situation :

« C'était pour qui déjà ce jugement ? »

Le joueur

Nom/pseudo

N.Y, Fuyu Shi ou encore Snowy

Âge

17 ans (et toutes mes dents)

Comment avez-vous connu le forum ?

Partenariat

Un dernier mot ?

ce sera juste pour préciser quelque chose : je ne serais pas forcément là souvent ^^' raison évidente : études et bac en fin d'année, autrement, rien à dire

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