Dance with me, dance and kiss me, take me ... And then your gift will come; i devour you. - Feliciano

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Hell is empty and all the devils are here.

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Arrivée à St. Dymphna

Un doux soir d'été à Little Italy. Ici, de nombreux bals se produisent, et ce n'est pas pour lui déplaire. Il vient, il fait la cour à de jeunes femmes radieuses, et il danse, il danse, longtemps, la nuit, jusqu'à tard.

La lune éclaire leurs visages, celui de cette jeune rose, et celui de ce jeune homme dont le sourire cache bien des choses. Il a l'air si gentil et aimable, si prude et doux, et c'est comme ça que toutes les nuits de bals, il fait tomber une jolie demoiselle sous ses avances. Le sexe ? Non pas avec elles. Il n'aime pas les femmes, leurs corps n'est pas beau... Mais pourtant si bon.
La nuit est douce dans les ruelles de Little Italy, le décor est bleu nuit, les murs sont froids, ce soir encore, il ne laissera pas son repas s'enfuir. Un liquide rouge coule lentement du corps disgracieux de cette femme, alors qu'un crie étouffé par la faible main du jeune homme ne se fait, hélas, pas entendre. La proie s'écroule contre le sol froid, cette peau d'une pâleur qui réchauffe son cœur, il la prendra dans ses mains.


- Désolé, mademoiselle, j'aurais encore dansé avec vous si seulement ma faim n'était pas revenue... Vous êtes tellement plus belle, comme cela... Morte.

Ce jeune meurtrier se penche sur sa victime, s'assoit sur elle, et plonge sa main dans son ventre encore chaud. Magnifique, son foie est parfait, prêt à être mangé. Manger que dis-je ? Dévorer.

Son festin fut délicieux, encore ce soir, et il laisse la dépouille sur le côté de la ruelle, laissant les passants matinaux la découvrir.
Ce soir encore, il rentre tard, et ne prend même pas le temps de nettoyer ses mains pleines de sang, directement, il rejoint son frère dans son bureau.

Luxure, libération. Il fait l'amour à son frère comme souvent, et il adore ça, le savourant à chaque fois. Lui, il n'a pas envie de le manger, c'est son frère jumeau, il l'aime, il l'aime, surtout quand celui-ci le prend. Alors que son frère se remet à sa place dans son bureau, le meurtrier retourne dans sa chambre où il se déshabille, laissant ses vêtements tomber le long de son corps à la couleur douce de la lune, et enfin, se laisse aller dans les bras de Morphée.

Hélas, durant la nuit, quelqu'un vint le déranger, et ne lui laisse même pas le temps de crier ; une seringue dans le cou, et il se rendort pour plusieurs heures. On lui a mis des vêtements trop grands pour lui, et il sent ses poignets fermement tenus. Une voix douce vint le réveiller complètement.

-Feliciano Vargas, 21 ans...

Les yeux floutés du dénommé se règlent correctement, et il regarde la femme devant lui. Celle-ci était habillée de noir et de blanc, comme les dames de l’Église.

- Né en Italie, à Milan, le 17 Mars 1931.

Pour l'instant rien à signaler, son regard part de droit à gauche.

-Où suis-je?!

Crie Feliciano de panique alors qu'il commence à se débattre.

-Où est mon frère?! Lovino! Lovino sauve-moi!

La nonne face à lui vint calmement, et posa une main réconfortante sur son épaule.

-Jeune homme, calmez vous, vous êtes ici pour être soigné. Votre frère va bien, il est là aussi, mais à été installé dans sa chambre avant vous.

Enfin, elle se recula, toussotant, et reprit.

- Vous êtes ici pour cas de meurtre et cannibalisme sur des femmes innocentes.

Directement, il nia, seulement, cela ne servit à rien, Feliciano fut mené à sa chambre, alors que celui-ci criait de toutes ses forces qu'il voulait voir son frère. Mais rien.

Sa chambre était blanche, il avait un lit, et rien d'autre. La porte était forte et épaisse. Ce n'était surement pas le moment, mais Feliciano fût repris d'une de ses pulsions. Son satyrisme le fit s'allonger sur son lit, se frotter, enlacer son coussin, et embrasser son matelas d'une ardeur commune chez lui.

Les attouchements sur son corps durèrent jusqu'à ce qu'une des nonnes entre dans sa chambre, alertée par des cris qui n'étaient pas des cris de mal, non, seulement des cris de jouissance.

-Ce n'est pas bien ce que vous faites, Feliciano.

Les yeux embués de luxure du jeune italien se posèrent sur la nonne.

-Vous dites ça car vous ne l'avez jamais fait...

Cette réponse fit sourire la nonne qui ferma la porte et s'approcha. Elle l'invita à arrêter, ce que fit l'italien après quelques instants d'hésitation. D'après ce qu'elle avait pu voir, l'homme devant elle devait souffrir de satyrisme. Elle le nota alors.

-Suis-je là seulement à cause de mes meurtres et du fait que je mange des femmes ?

Ces mots sortent seuls, pour lui, c'était tout à fait normal. Mais la femme lui répondit que c'était à lui de lui dire, et l'incita à parler après une phrase calme "Avez-vous une femme ?".

-Non, j'aime mon frère. Je n'aime les femmes que pour leurs bons goûts. Tiens d'ailleurs... J'ai faim.

Sans attendre, Feliciano saute sur la nonne et agrippe fortement ses épaules, alors qu'elle se mit à crier à l'aide. Ses dents se plantent dans le cou disgracieux de la dame, et il mord, mord. Puis plus rien.

Une seringue vint se planter dans son cou, pour une seconde fois...

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